Monday, June 05, 2006

MONARCA le festival papillonne chez MOLIERE

Pendant quatre jours il y eut un grand concours de visiteurs, au 40 rue de Richelieu, chez ARCORE, merveilleuse galerie nichée dans la maison dont les murs se souviennent de la mort de Molière. A chaque étage ont résonné à nouveau les rires et les soupirs, les battements de coeur légers et graves comme ceux des ailes du papillon Monarque , capable de franchir les mers par amour.
Enfants du cirque, magiciens-j'en fus un-, magicienne de la scène, acteurs, plasticiens, conteurs, guignolistes, décorateurs, vidéastes, tous amoureux et spécialistes du théâtre ont recueilli dans leur mémoire la larme ultime de Renata Ramos MAZA, qui marqua la fin de ces quatre jours de bonheur qu'elle porta à bout de bras avec succès.
je l'embrasse.


Renata
les artistes:


COPI : Arnault Mougenot Jeremy COLAS


Le rat d'argentine La reine aveugle






hommage à J.Baptiste




Hommage à Pouchkine

Maïa Gueritte




Kutiyattam:
Coralie Casassas

Wednesday, May 31, 2006

LE RADEAU Underground music-hall

Le Radeau du 3O mai
Ce mercredi 30 du beau mois de mai où le temps fait ce qui ne nous plaît pas,c'est jours de "Radeau".
Le Radeau c'estle music-hall le plus underground de Paris.
Il est câché dans les caves tunnels des "voutes" dans la cour des "Frigos" juste en face du 12 de la rue Neuve Tolbiac.

Avec la ligne 14, celle qui traverse Paris plus vite que son ombre, je me retrouve avec mon gros sac à malice,à la grande bibliothèque, ettrois minutes après je suis accueilli par le chaleureux ;"Wonderfool, come tou va?" de Nino Montalto!

Nino c'est le ressort, le créateur du Radeau.
Il a l'art de s'entourer des artistes les plus insolites du cirque ou du spectacle vivant pour créer des programmes suivis par des spectateurs inconditionnels.

La clientèle du "Radeau" est une faune faîte de professionnels et d'unpublic d'amateurs de cette poésie qui émane des cirques felliniens.
On se retouve au Radeau, on s'y embrasse avant de partager un boeuf carottes avant ou après le spectacle, dans une cantina qui tient du cattering et du bouge sarde.
Une occasion pour les uns de retrouver de viux amis perdus de vue au hasard des engagements, et pour les autres c'est là qu'on se retrouve en famille, qu'on cotoie sans chichi les artistes autour des tables rustiques adornées de dérisoires nappes de papier.
L'accueil le plus souriant de Paris

Hier soir c'était le bonheur, l'alchimie mystérieuse d'une salle conquise et d'artistes exceptionnels: Xavier Mortimer a l'air d'un adolescent, il pourrait jouer "Chérubin" , c'est un redoutable magicien, un excellent jongleur, mais avant tout un poète: la salle l'a remercié par un tonerre d'applaudissements et de sifflets laudateurs.

Xavier MORTIMER ultime répètition

Il y avait PICH un être surréel, est ce un robot
qui aurait découvert le romantisme,,il est un tableau animé à lui tout seul dans un univers de globes luminescent.

Le monde de Jean Paul HUBERT est tout different, ses personnages de bois ont la naiveté des sculpteurs populaires et il entraîne avec humour son public dans une imagerie biblique hilarante.






La vision de rêve c'est la splendide harpiste qui accompagne JEREMY JAMES le plus élzgant jongleur de la soirée:







Il y avait aussi TRISTAN, il sait tout faire etdans toutes les positions , il joue avec le feu et le met à
son public


La suite des images c'est pour ce soir!









Tristan et le défi du bilboquet

Friday, May 26, 2006

Theâtre CLAVEL l'artiste se donne et transpirel

Magicien au jour le jour
Nuit de rêve
Hier jeudi c'était fête, pas pour les voyageurs de la ratpeuh,. On leur surprime le 74 et le 67 qui seuls emportent leurs passagers du nord de Paris-Blanche ou Pigalle vers les lointaines frontièresqui bordent les gobelins. c4'est sansdoute ce qui explique pourquoi je suis arrivé avec quinze minute de retad à la boutique qui sert d'atelier à Nino le génial. Bon je suis parti aussi avec une demi heure de retard sur l'hoeraire que je m'étais fixé, mais si on ne peut plus êtrte de mauvaise foi.
Bref on a répété nos prohaînes diableries: j'ai donc renversé de l'eau, du café, du coca, une immonde gelée silicatée, Nino a souri, je l'ai aidé moralement, mais intensément, à nettoyer: mardi ce sera parfait!
Le soir mes pas m'ont porté vers le théâtre Clavel, mes pas et billetreduc, le site qui permet de voir des pestacles à 2 euros environ.
Z'ont la précaution de demander à, ce qu'on se pointe 30 minutes avant le début de chaque spectacle. Eh bien au Clavel si on arrive en avance on reste dehors!!
Même si il pleut! et il pleuvait!
J'ai fait le raleur auprès de la jolie demoiselle du théâtre qui m'espliquait:Pouvez pas entrer ça fait du bruit , ya un spectacle en route!
Dans le public dehors y a une dame qui m'a abrité sous son parapluie, -j'ai même pas dragué- pis la demoiselle du théâtre est revenue, elle a dit:" Si vous parlez pas je vous laisse entrer dans le hall". On a promis en hochant la tête pour les plus jeunes et en faisant trembler nos mentons pour les autres et on est entré. C'est vrai qu'il est minuscule le hall, il avait pourtant 4 fauteuils! Bien-sûr personne s'est assis pour monterer qu'à son âge on est pas fatigué. On a entendu des drôles de bruits venant de la salle, un genre de meuglement mais grégorien, puis des applaudissements mous , puis plus rien. Peut-être que la demoiselle du théâtre leur avait dit de ne pas déranger les ceusses qui étaient dans le hall!
Alors y sont sortis, il y en avait pas beaucoup mais ils avaient l'air heureux, sans se douter que la pluie les attendait!
Bon on est entré dans la salle après qu'un jeune homme traversé par un petit clou en travers du lobe de l'oreille nous ait déchiré le petit papier même pas imprimé qu'on nous avez remi à la caisse.
La salle était pleine de gradins en apic, et les premiers sièges permettaient aux spectateurs de poser les pieds direct sur le plateau!
Après on a vu le spectacle. Bon, c'estpas tout de transpirer, faut plaire, y en a eu des qu'on aimé.

Saturday, May 20, 2006

Nuit magique au musée

L'samdi soir, c'est bien connu l'ouvrier après le turbin prend l'métropolitain. Et pour aller où? Pour aller mais oui, mais c'est bien sûr au Musée des sciences, lequel, au pied de la Géode, fourmillait et crépitait plein feu pour "la nuit des Musées" - image hardie- vu qu'elle est sphérique grave la Géode.
Moi qui suis un ouvrier de la magie, un pue la sueur du chop-cup, un limeur du Si-Stebbin, un ankilosé du saut de coupe, j'avais lu qu'il y avait l'équipe à Socrate, le célèbre philosophe magicien qui s'était attelée à illustrer la Science par l'Illusion.
Et bien c'était vrai, enfin en partie: Ils étaient bien là, derrière leur table recouverte d'un velours noir destiné à mettre en valeur leurs blanches mains. Y en avait partout au premier et second flours. On adore les petits flours nous les magiciens, d'ailleurs eux aussi, tous autant qui zétaient, s'amusaient comme des petits flours. Par contre leur magie avait pour certains, un rapport parfois tiré par un cheveu invisible avec la Science...

Le premier attroupement, ce fut Paul de Rhuys, enchantant les émerveillés qui l'entouraient avec juste 4 ou 5 pièces de monnaie traversant l'espace très invisiblement mais avec juste assez de tintinabullement pour justifier une association avec l'étude du Son comme c'était écrit sur le panneau devant lequel il régnait une étoile de pièces entre les doigts.

Accompagné de Jicé-Presti ,"Friendnoeunoeil" pour les amis, je passai beaucoup de temps à béer d'admiration devant l'immense Jean-Jacques Sanvert, s'ingéniant à dégoûter du poker à tout jamais et en deux coup les gros, une foule complètement abasourdie par ce subtil farceur. Dans le public y avait la chieuse. Genre "je vous diras pas quelle est ma carte....pisque c'est vous le magicien." Comme il la connaisait depuis le début la carte le Jean- Jacques, ça lui posait pas vraiment de pb! Pour se venger il tenta de pique la montre de la retorse, et bien "croyez- le ou non" la dame avait son fermoir monté à l'envers! salope!
Nous nous quittames et je m'en fus découvrir la fleur de la soirée, la toute fraîche et jolie comme un jeu neuf de tally -ho, la mervreilleuse Alexandra D. Eh, eh j'ai rien failli rien voir de ce qu'elle faisait, scotché que j'étais par son sourire et l'éclat de son regard espiéglement limpide.
Oui, oui elle a re trouvé la carte, grâce à une tapette.... une tapette à rat je précise, la foutue- carte soigneusement égarée par un espectateur. Quand les filles sont spirituelles, elles peuvent faire ce qu'elles veulent, j'applaudis. Remarquez, les autres aussi ils applaudissaient fort, vu qu'elle est encore plus surprising que le cooktail éponyme par lequel on la nomme.
Je commençais à fatiguer, mais j'eus la force de chercher et trouver Stephane Gali. C'est un subtil que le Stephanou. Il me fait penser à Corbier, un magicos des rues, qui avait des combines extra, et qui jouait en finesse avec son public. Et bien le Stephane qui défendait le panneau énergie, il le défendait bien son panneau: Fallait le voir hacher et reconstituer son rouleau de drisse à 50 euros les 100 mètres! Fallait voir les machoires pendantes de son auditoire. Quel bonheur.
Après c'était fin, je cite Alain Tonna, Arthur Tivoli que je n'ai pas trouvés mais qui sont tellement excellents que j'ai entendu à trente mètres de distance les applaudissement qu'ils déclenchaient. Je ne connais pas les autres, à cause que je suis vieux et que la belle jeunesse magicienne m'est en partie inconnue. Je remercie aussi les gentils collègues qui m'ont salué et fait applaudir par le public, serai-je devenu à mon insu un grand magicien? A mon avis ça se saurait.
Quoi qu'il en soit, Stephanou m'a aimablement ramené. Il était une heure du mat. Dans le parking désert une dame errait cherchant comme une démente sa voiture, elle avait la machoire serrée l'oeil vitreux, On roulait, elle a fait un geste implorant, mais on était trop loin déjà. Je pense que ce matin on l'a découverte, prostrée à l'angle rose du parking C au second sous-sol. C'est l'interne de St.Anne qui va être content car la Science à haute dose, on ne le dira jamais assez, ça nuit grave à la santé mentale.

Wednesday, May 17, 2006

Jeudi:une nuit parisienne au Moyen-Âge

Ciel déjà 9h! Je viens de boire mon thé (marriage!) assorti d'une tartine de gorgonzola 30% de mg, dans l'espoir insensé de perdre du poids. Mais si je peux assumer mes rondeurs, mes genoux eux ne veulent rien savoir et me le font comprendre: Avec l'âge les raideurs se déplacent disent les vendeurs de cialis!
Hier soirée sympa: Les caves un lieu rue St Sabin. Entrée free, si l'on vient déguisée "médiéval".
Je fais blouser une gandoura courte à l'aide d'une ceinture large, et insère le pantalon de ville dans des bottes, je drape un cheich en turban autour de mon crâne et hop je fais un figurant acceptable pour Céline l'adorable soubrette qui loue des costumes au plus démunis et dont le décolleté vaut le détour. ça commence à 20h mais faut d'abord se restaurer au bar de Dame Agnes qui en velours rouge dispense pour quelques copecks plats roboratifs et boissons variées (hydromel, vins framboiséd ou plus proche de nous bière et cidre) .
Un bouffon sorte de joker batmanisé et un tantinet hystérique s'agite pour tenter de créer l'ambiance mais les participantss'en chargent très bien.
Faut attendre 21h 30 pour que deux magiciens discrets entraînent qui veut les entendre dans leur antre et émerveillent leurs hôtes autant par leur dire, sorte de florilège de légendes inventées totalement que par leurs tours qu ifort, habilement exécutés apparaissent plus
comme d'adroites illustrations que de frénétiques exhibitions d'adresse forcrnée.
Ailleurs en bas dans la seconde grande salle, une troupe d'excellents musiciens chante , danse et fait danser ceux qui veulent.
Le public est composé d'habitués de tous les âges, certainsrn tiche costumes que l'on dirait sotis du musée Cluny, d'autres plus néophytes se contentent des costumes de location qui ont l'avantage de comporter une ceinture munike d"une corne. Dans cette corne on boit ...ça contribue à une joyeuser ambiance. Je m'esbigne un peu après minuit après avoir visité les deux échoppes , celle du vendeur d'épices reconstituées d'après les grimoires des anciens, et celle de la styliste spécialisée dznd le Moyen-Âge.
Dans le métro il ya des vrais gens en Jeans, la vie quoi.

Tuesday, May 16, 2006

la magie est partout




Quand nous ne sommes pas en spectacle Hj et moi nous retranchons dans nos magnifiques studios, le mien a un jardin privatif muni d'une tortue dernier modèle télécommandée par une feuille de laitue. Surprise Hjalmar m'invite à prendre un café (atini caoua afak!), il ouvre sa télé marocaine-elles ont des écrans style berbère) et me montre sa routine Louis XIV (les tasses c'est moi).

Monday, May 15, 2006

Le SHALAZAM


Annexé au Shem's Casino, qui vient d'acquerir de splendides bandits manchots dont chaque case est une animation video dispensatrice ou avaleuse de dirhams, les gudiri-habitants heureux d'Agadir- et les touristes peuvent découvrir le restaurant animé magiquement grâce à Gérard Majax.
Durant tout le repas deux excellents magiciens -j'étais l'un, Hjalmar était l'autre- vous étonnent, vous stupéfient avec maestria ou humour ou les deux.
Ils deviennent vos amis, vous oubliez vos soucis, vos enfants cessent de piailler "Quand c'est qu'on s'en va?" Votre petite amie vous regarde avec le regard émerveillé de celle qui remercie son prince de lui avoir fait découvrir un lieu charmant.Vous oubliez le tartare de pageot quand le roi de pique se change en dame de coeur sous votre nez, et que le citron que vous souhaitiez pour améliorer votre filet de St. Pierre apparaît,sorti d'une timbale montrée vide quelques secondes plus tôt.

Plage déjà lointaine

Avril à Agadir, et déjà la plage. Sun& Sea c'est le terrible lot des magiciens qui s'amusent à amuser les hôtes du Shalazam, merveilleux restaurant gastronomique à prix pas du tout astronomique.
Avec Hjalmar dit l'élégant-n'a jamais quitté sa cravate (à faire palir d'envie un directeur de banque) j'ai arpenté les souks guidiriens, moi cherchant du safran authentique, lui lorgnant les bracelets en poils d'éléphant.

Close-up à la page, plage magique

Sur chaque plage dès le mot magique prononcé (Abracadabra), Majax sort de sa boîte de lessive Genie et sans bouillir vous fait un puissant massage.

Agadir's Playa c'est la Baule avec du soleil et pleins de Berbères même pas en vacances qui se baignent comme s'ils l'étaient . Sauf qu'eux c'est pendant la pause. Les touristes préfèrent se baigner là où se déversent les égouts même qu'on le leur a pas dit. Faut dire que les Guidiri s'amusent de peu, essayent de vendre beaucoup et pas cher, dispensent du thé berbère (secouer le bouquet de menthe mouillé avant de le replacer dans la théière t'arabe biscotée (sans doute parce que l'étameur a des gros biscotos- d'où le célèbre groupe "nique étameur"!
Les plages où le sable est fin sont concessionnées par des patrons congestionnés qui sirotent l'anisette tout en attendant le client palichon en mal de bronzette à qui on refourguera à prix d'or une bouffe souvent moyenne mais valant dix fois le plat de 'loubias" que consomme le berbère de base lambd'ah.
De peur d'être reconnu car je n'ai pas encore enlevé mon costume de bagnard, je porte un chapeau arraché à Crocodile Dundee et des lunettes qui dissimulent mes beaux zieux bleus qui font pâlir d'envie Franck Dubosc et Jean Claude Tonti mon docteur pour les mirettes.

Au fond par beau temps-c'était le cas- on distingue la colonne Vendôme.